samedi 12 novembre 2011

UN MAÎTRE INCONNU

Le 27 février 1861 naissait à Kraljevik ( au nord ouest de la Croatie actuelle) une personnalité remarquable dont l’apport universel demeure l'apanage d'une minorité d'individus.  Quand on prononce le nom de Rudolf Steiner, on s’expose généralement à deux sortes de comportement.  Le premier est le scepticisme teinté de paresse qui nous amène à nous enfermer dans un indécrottable matérialisme malgré la tentation de jeter un coup d’œil sur les milliers de témoignages circonstanciés qui attestent de la clairvoyance éveillée de ce philosophe, chercheur et savant.  Le second comportement est le rejet sans considération de toute possibilité de voir quoi que ce soit au-delà des impressions matérielles.  Il s’appuie sur l'orgueilleuse présomption que si nous ne percevons rien de plus que ce que nous offrent nos sens, personne d'autre ne peut être doté des facultés dites «suprasensibles» capables, grâce à un développement patient et systématique, d'y accéder.
Dans l’un et l’autre cas, on ne se donne même pas la peine d’examiner un tant soit peu l’un des trente livres écrits par Rudolf Steiner ou l'un des cycles de plus de six milles conférences qu'il a prononcées au bénéfice des personnes les plus diverses.  Et bien je vais tâcher de vous montrer en quelques «saviez-vous que…» qui était ce personnage singulier qui mérite votre attention.

Saviez-vous que Rudolf Steiner était autrichien et non allemand, qu’il naquit dans une famille modeste dont le père était télégraphiste au service des chemins de fer austro-hongrois ?
Saviez-vous que Rudolf Steiner fut inscrit à l’École supérieure d’Enseignement scientifique de Vienne, qu’il apprit seul le latin et le grec, qu’il donna ensuite des leçons particulières à ses confrères ne maîtrisant ni l’un ni l’autre ? Qu’avec les quelques deniers rassemblés grâce aux leçons privées, il acheta à 14 ans «La Critique de la Raison Pure» de Kant et y nota les objections majeures qu’il reprit plus tard dans sa thèse de doctorat en philosophie publiée sous le titre «Vérité et Science» et qui lui permit de contredire les fameux impératifs catégoriques de Kant ?

Saviez-vous que Rudolf Steiner fut appelé à Weimar à l’âge de 22 ans afin de commenter les œuvres scientifiques du grand Goëthe  dont son «Traité des Couleurs» et son  «Traité sur la Métamorphose des Plantes» dans le cadre de l’édition de ses œuvres complètes commandée par la Grande Duchesse Sophie?

Saviez-vous que né voyant et se trouvant  citoyen de deux mondes, le visible et l’invisible, il s’abstint volontairement d’en faire état avant l’âge de 42 ans et d’être en mesure de démontrer qu’il maîtrisait  les connaissances générales de toutes les disciplines scientifiques de son époque ?  Que lors de ses études supérieures, il profita de la possibilité d’assister en auditeur libre aux leçons des personnalités dominantes de son époque en philosophie, en médecine, en physique ?

Saviez-vous que Rudolf Steiner donna des leçons particulières aux étudiants se préparant au doctorat, qu’il fut aussi précepteur dans une famille  ( les Spetch) fortunée de Vienne dont l'un des deux garçons souffrait d'une maladie grave et incurable ?  Qu'il entreprit avec ce garçon un travail de rattrapage et lui permit d'entrée au lycée puis à l'université ou il compléta avec succès des études de médecine générale ?  Qu'il dut assumer seul les frais de ses études contrairement aux exigences de l'époque ?  Qu’il se contenta souvent d’un peu de soupe, de pain et de lait comme repas du soir, ses parents étant trop pauvres pour lui offrir davantage ?  Que n’ayant aucun moyen de se déplacer pour se rendre à ses cours, il devait marcher plusieurs kilomètres chaque jour et parfois dans un épais manteau de neige ?

Saviez-vous que Rudolf Steiner assuma la direction d’une revue consacrée à la littérature, qu’il rédigea maints articles témoignant d'une profondeur de vue exceptionnelle sur les sujets les plus divers ?  Qu’il fréquenta l’aristocratie, les grands scientifiques de son époque qui l'invitaient à se joindre à eux au sein de salons que les intellectuels de haut rang de l'époque aimaient fréquentés ?  Qu’il fut invité durant trois années comme professeur dans le cadre de l’Université Populaire de Berlin mise sur pieds pour instruire les travailleurs qui le souhaitaient après leur lourde journée de travail quotidien ?  Qu’il fut si apprécié que, malgré une grande fatigue, les cours se poursuivaient souvent tard en soirée à la demande des ouvriers ?
Saviez-vous qu’il utilisa systématiquement sa clairvoyance à l’âge de 42 ans après avoir été touché par la grâce solennelle d’une rencontre dans le monde spirituel avec le Christ ?  Qu’il divulgua par des dizaines de conférences, une Christologie permettant d’inclure le karma comme notion essentielle à l’avancement de notre époque et pour une authentique compréhension de la Résurrection ?  Qu’il donna, une année avant sa mort, une somme de conférences imposantes – exigeant des capacités surhumaines selon ses proches collaborateurs -  portant sur plusieurs domaines à la fois et exigeant des connaissances spécialisées que seul un génie universel peut posséder ?

Saviez-vous qu’aujourd’hui encore, le mouvement anthroposophique,  refondu par ses soins à la Noël 1923 et dont il assuma la direction jusqu’à sa mort une année et demie plus tard,  exerce sur le monde actuel «une activité thérapeutique homéopathique» de grande qualité ?  Que les centaines d’exposés faits, grâce à sa clairvoyance,  sont aujourd’hui l’objet de recherches approfondies et permettent des découvertes de plus en plus nombreuses grâce aux chercheurs scientifiques à la tête de chacune des sections de l’Université du Goethéanum de Dornach en Suisse ? 
Saviez-vous que lorsque le drame de la vache folle éclata, on prétendit que Rudolf Steiner l’avait prédit ? Mais qu’en fait, il ne l’avait pas le moins du monde prédit, seulement il avait expliqué, lors d’une conférence donnée à des médecins que «si nous pouvions faire l’expérience de nourrir un troupeau de bœufs en leur donnant soudain des colombes, nous obtiendrions un troupeau de bœufs complètement fous.  Malgré la douceur des colombes, les bœufs deviendraient fous.»  Bien entendu sa clairvoyance lui permis d’avancer des certitudes sur le terrain de cette connaissance spécifique.  Et lorsque, par souci de réaliser encore davantage de profit, les producteurs bovins s'avisèrent de nourrir ces végétariens avec des farines animales, la catastrophe de la vache folle se produisit et sema la panique dans le monde.
Saviez-vous que si l’on emploie le mot «révélation» dans son sens premier et loin de toute mystique fumeuse, il est stupéfiant de constater que bon nombre de ce qu’on considère aujourd’hui comme des découvertes récentes, que ce soit en médecine, en physique ou même en astronomie ne font que confirmer ce que Steiner dévoilait avant l’heure, c’est-à-dire avant 1925 ?  Que c’est parce que ses connaissances scientifiques lui permettaient de toujours garantir l’objectivité de ses investigations clairvoyantes, lesquelles avait-il soutenu,  seraient toutes contrôlables un jour, que l’on peut dire de cette clairvoyance particulière qu’elle ne fut jamais de l’exaltation mystique, ni de l’extrapolation métaphysique ? 



Je pourrais étirer indéfiniment ce bref exposé en parlant de tous les bienfaits actuels qui ont résulté ou résulteront ultimement du travail de recherche de cet homme exceptionnel.  Mais la dernière chose qu’il faut que chacun sache est que ce niveau de clairvoyance est ouvert pour chacun d’entre nous grâce au cheminement intérieur dont il nous a tracé la voie dans son livre : «Comment atteindre des Connaissances des Mondes Supérieurs».   Quant aux  milliers de conférences accessibles aujourd’hui en français,  elles sont le gage imperturbable que nous sommes, quoi que nous en pensions et en sachions, guidés par de Hautes Hiérarchies Spirituelles vers la Liberté et l’Amour qui sont la grande mission de la planète bleue.  Les crises, les tensions de toutes sortes et les guerres actuelles sont la contrepartie de notre ignorance des lois d’airain qui existent dans le monde spirituel et elles se multiplieront dans l’avenir jusqu’à ce qu’un retournement s’opère dans l’humanité.  Car ici comme en haut existent des niveaux hiérarchiques qui nous placent en tant qu’humain au cœur d’un combat qu’il nous faut comprendre sous peine de souffrances perpétuelles.

Voilà pourquoi si VOUS SAVIEZ QUI ÉTAIT RUDOLF STEINER,  vous n’auriez de cesse de faire l’effort de côtoyer son œuvre afin de donner sa plénitude de sens à votre vie.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire