On a coutume de dire que l'humanité évolue lentement, imperceptiblement comme la
nature extérieure semble nous le montrer. Plusieurs sont sceptiques à
l'idée que des changementrs majeurs puissent survenir dans des délais très
courts. Mais il y a, depuis 160 ans environ, une quantité impressionnante de
bonds en avant accomplis par la science. La nature nous le montrait déjà car,
pour ceux qui savent l'observer, le simple passage de la feuille à la fleur
est une métamorphose grandiose. De même la chOn a coutume de dire que l'humanité évolue lentement,
imperceptiblement comme la nature extérieure semble nous le montrer. Plusieurs
sont sceptiques à l'idée que des changements majeurs puissent survenir dans des
délais très courts. Mais il y a, depuis 160 ans environ, une quantité
impressionnante de bonds en avant accomplis par la science. La nature nous le
montrait déjà car, pour ceux qui savent l'observer, le simple passage de la
feuille à la fleur est une métamorphose grandiose. De même la chenille tissant
sa chrysalide d'où sortira un beau matin le papillon multicolore qui possède la
légèreté et la consistance du rêve. Quel enfant n'est-il pas demeurer surpris
et intrigué devant le résidu de couleurs pulvérisée entre ses doigts parce qu'il
étreignait trop fort le papillon capturé ? Mais là où la
nature agit avec sagesse, l'homme en raison de sa liberté agit par
égoïsme.
LA VRAIE HISTOIRE DE LA NATIVITÉ.
Alors qu’aujourd’hui il ne reste plus qu’un simulacre de
fête de la naissance de Jésus, où le père Noël, les cadeaux, les illuminations
de toutes sortes et une machine publicitaire bien rodée ont remplacé la crèche
sous le sapin illuminé de quelques bougies, la messe de minuit avec la chorale
et l’intensité du recueillement suscitée, j’aimerais vous raconter la vraie
histoire de la naissance des deux
enfants Jésus.
Cette histoire vous paraîtra moins déraisonnable, si vous
faites taire un instant vos préjugés.
Elle est le fruit de la clairvoyance de Rudolf Steiner, ce philosophe autrichien
à la fois scientifique et clairvoyant dont
les six milles conférences comportent une Christologie renouvelant entièrement
le Christianisme.
À plusieurs reprises Steiner a mis en garde l’humanité
contre ce qu’il appelait «la fable convenue de l’histoire» dont les exégètes
contrefont le cours à l’aide de raisonnements intellectuels empreints de
matérialisme et impuissants à rendre compte des faits cachés qui ne se
révèlent qu’à une clairvoyance alliée à un esprit scientifique apte à en contrôler
rigoureusement l’expression. Certains penseront qu’il s’agit d’une autre fable
issue d’une imagination fertile. Il
suffit de taire ses préjugés et de laisser retentir le message en chacun de
nous pour trancher. Il suffit aussi
d’ouvrir les yeux et de saisir les contradictions qui ont fini par rapetisser
le christianisme à une peau de chagrin.
Les évangiles de Saint-Matthieu et de Saint-Luc mettent en scène
deux enfants Jésus issus de deux lignées différentes. Saint-Matthieu nous parle du Jésus de Salomon
et Saint-Luc du Jésus de Nathan.
Nous trouvons dans le Jésus de Saint-Matthieu de la lignée
royale de Salomon, la réincarnation du plus grand initié de la Perse
antique : Zoroastre. Les rois de
l’Orient qui pratiquaient une science des astres teintée de clairvoyance
atavique savaient que Zoroastre allait se réincarner et connaissait le signe
céleste annonçant cet événement. C’est
pourquoi, ils se mirent en route vers Bethléem dès qu’ils en aperçurent le
signe dans le ciel sous la forme de la
naissance d’une étoile particulièrement brillante; c’était là une connaissance
précise laissée par Zoroastre lui-même et que les mages de l’Orient avaient
conservé scrupuleusement. Ils se
rendirent donc dans cette ville, trouvèrent l’enfant et la maison «royale» et non une étable, lui rendirent hommage en lui offrant l’or, l’encens et la myrrhe
comme signe de sa sagesse, de sa conscience évoluée et de son rang élevé.
Pendant cette même période naquit dans une humble étable de
Bethléem le Jésus issu de la lignée de Nathan.
Celui-ci provenait d’un autre couple, car il était commun à cette
époque que les hommes et les femmes se nomment Joseph et Marie. Ce dernier couple était membre d’une petite
secte de thérapeutes très respectés que l’on appelait les
Esséniens. Ils vivaient en marge de la
société et pratiquaient un dénuement et ascétisme rigoureux. Lors de cette naissance «essénienne», ce furent
de simples bergers gardant leur troupeau dans
les champs entourant l’étable qui reçurent la visite des Anges annonçant la
naissance, ce qui les conduisit à venir humblement s’agenouiller devant la crèche. Cet enfant de Jésus de Nathan ne s’était
jamais incarné auparavant. Il
constituait une part du premier Adam, non touché par le péché originel, et mise
de côté par la sagesse créatrice des Hiérarchies Spirituelles. Ces Hiérarchies avaient conservé une partie de l'âme vierge d'Adam avant le début de l'évolution humaine sur Terre. Ceci afin de rendre possible l'incarnation du Christ, une Haute Entité spirituelle du rang des Exultiaï dans un corps physique d'homme.
Quant à l’enfant Jésus de Nathan (Saint-Luc), il était
vigoureux mais très introverti et ne montrait guère de talent particulier. Ce n’est qu’à l’âge de douze ans, lorsque les
deux familles montèrent à Jérusalem pour le recensement que l’enfant Jésus de
Nathan, jusque là «très normal», fit soudainement preuve d’une connaissance et
d’une sagesse qui stupéfia et intrigua fortement les grands prêtres du
temple. Au même moment où cette «sagesse
spontanée» descendait sur lui, l’enfant Jésus (de Salomon) doté d’un éveil de
conscience exceptionnel mais de santé fragile décédait et son corps de lumière
(que l’on appelle en ésotérisme le corps astral) pénétra celui du Jésus de Nathan qui fut immédiatement empli d'une sagesse que personne
ne lui connaissait auparavant.
Peu de temps après l’événement du temple, Marie de la lignée
de Nathan mourut de sorte que le Jésus de la lignée de Nathan devint orphelin. Et le Joseph qui était rattaché à la lignée
de Salomon mourut également de sorte que Marie (de Salomon) fut recueillie avec
ses six enfants et vint habiter chez le Joseph de la lignée de Nathan. Ceci permet de comprendre les quelques allusions aux frères et soeurs de Jésus des évangiles alors qu'autrement l'exégèse en est réduit à une pure spéculation à ce sujet. Quant on dit béatement que les voies de Dieu
sont impénétrables, on ne fait que témoigner d’une ignorance face au rôle clef des
Hiérarchies Spirituelles qui président à la destinée de l’humanité. Cette ignorance était admissible à une époque où la foi éclipsait toutes connaissances. Mais aujourd'hui la foi doit s'imprégner de la capacité de «connaître spirituellement», une capacité latente en chacun de nous et qui doit remplacer « la foi du charbonnier» qui a prédominé jusqu'ici. Ne pas le comprendre revient à s'exposer à l'angoisse insupportable du doute face à l'exceptionnelle évolution de la science matérialiste. Seule une science de l'esprit peut faire obstacle à cette inévitable conséquence de l'évolution du monde moderne.
Bien d’autres événements extraordinaires survinrent mais que
nous ne pouvons relater ici car ce n’est pas notre propos. Cependant ils permettent de comprendre
pleinement d’autres passages énigmatiques des évangiles qui sinon demeureraient à jamais l’objet de stériles spéculations.
Le trop bref compte-rendu de ces événements permet
d’approcher un peu la densité des mystères du
christianisme dont les origines remontent longtemps avant la naissance
du Christ. Le Christ descendit dans le corps du Jésus de Nathan à l’âge de trente ans lors du
baptême dans le Jourdain. Tous les
secrets de la sagesse des mystères antiques non reconnus par l'histoire en raison du
secret qui les entouraient peuvent être aujourd’hui redécouverts grâce à Rudolf
Steiner et à la méthode d’initiation qu’il nous a léguée. Certes, peu nombreux sont ceux qui ont
franchi le portail sacré de ces connaissances, mais quelques-uns y sont parvenus
et leur apport est inestimable.
Claude Gendron
Bibliographie :
Évangile selon
Saint-Matthieu 2, versets 1 à 12
Évangile selon
Saint-Luc, 2, versets 1 à 20
L’Évangile selon Luc,
éditions Triades, Bâle, dix conférences du 15 au 26 septembre 1909 par R.
Steiner.
L’Évangile selon
Matthieu, éditions Triades, huit conférences du 1er au 12 septembre 1910
par R. Steiner.
Le Mystère des deux
enfants Jésus, éditions anthroposophiques romandes, douze conférences du 11 octobre
au 26 décembre 1909 par R. Steiner.
De Jésus au Christ,
éditions Triades, dix conférences du 5 au 10 octobre 1911 par R. Steiner.
Nous sommes quelques-uns à penser que
2012 sera la continuation d'un processus de changements majeurs touchant
plusieurs secteurs de notre vie : économique, culturel, politique et social.
N'avons-nous pas en occident atteint un tournant qui nous fait aspirer
inconsciemment à des changements dans tous les domaines ? Ne ressentons-nous
pas que la vie n'a de valeur pour l'humanité que si elle a un sens qui s'incarne
dans des pensées vraies, justes, belles redonnant courage, confiance et espoir
? Ne voyons-nous pas que le monde actuel est prisonnier de cycles stérilisants
où les crises succèdent aux crises de plus en plus rapidement ? Qui dira ce
qu'il faut faire, sinon nous-même une fois réveillé de notre torpeur
?
Nous vous souhaitons de dépasser ce seuil
d'engourdissement qui durcit les coeurs, étourdit les esprits et s'insensibilise
devant l'accroissement sans précédent de toutes les détresses humaines :
matérielle, psychologique, spirituelle. Jadis les dieux ont parlé aux hommes
mais les hommes ne les ont pas reçus , ne les ont pas compris ou l'ont fait en
dormant. Depuis lors, les dieux se taisent, car ils attendent que nous
consentions l'effort d'un premier pas libre dans leur direction. Et je ne crois
pas que nous nous trompions beaucoup en affirmant qu'ils attendront ce premier
pas jusqu'à ce que l'humanité dite civilisée s'y applique, dut-elle périr de son
incurie et de son égoïsme.
Comme c'est Noël, j'aimerais vous
parler de la nativité dans laquelle je crois et que j'ai tâché d'abréger au
maximum. Puisse-t-elle vous apporter quelques réconforts et vous inspirer
quelques réflexions redonnant foi et espoir dans l'avenir.
ésidu de couleurs pulvérisée entre ses doigts parce qu'il
étreignait trop fort le papillon capturé entre ses doigts ? Mais là où la
nature agit avec sagesse, l'homme en raison de sa liberté agit par
égoïsme.
Nous sommes quelques-uns à
penser que 2012 sera la continuation d'un processus de changements majeurs
touchant plusieurs secteurs de notre vie : économique, culturel, politique et
social. N'avons-nous pas en occident atteint un tournant qui nous fait aspirer
inconsciemment à des changements dans tous les domaines ? Ne ressentons-nous
pas que la vie n'a de valeur pour l'humanité que si elle a un sens qui s'incarne
dans des pensées vraies, justes, belles redonnant courage, confiance et espoir
? Ne voyons-nous pas que le monde actuel est prisonnier de cycles stérilisants
où les crises succèdent aux crises de plus en plus rapidement ? Qui dira ce
qu'il faut faire, sinon nous-même une fois réveillé de notre torpeur
?
Nous vous souhaitons de
dépasser ce seuil d'engourdissement qui durcit les coeurs, étourdit les
esprits et s'insensibilise devant l'accroissement sans précédent de toutes
les détresses humaines : matérielle, psychologique, spirituelle. Jadis les
dieux ont parlé aux hommes mais les hommes ne les ont pas reçus , ne les ont pas
compris ou l'ont fait en dormant. Depuis lors, les dieux se taisent, car ils
attendent que nous consentions l'effort d'un premier pas libre dans leur
direction. Et je ne crois pas que nous nous trompions beaucoup en affirmant
qu'ils attendront ce premier pas jusqu'à ce que l'humanité dite civilisée s'y
applique, dut-elle périr de son incurie et de son
égoïsme.
Comme c'est Noël,
j'aimerais vous parler de la nativité dans laquelle je crois et que j'ai tâché
d'abréger au maximum. Puisse-t-elle vous apporter quelques réconforts et vous
inspirer quelques réflexions redonnant foi et espoir dans
l'avenir.