samedi 17 décembre 2011

L'HISTOIRE DE LA NATIVITÉ

On a coutume de dire que l'humanité évolue lentement, imperceptiblement comme la nature extérieure semble nous le montrer. Plusieurs sont sceptiques à l'idée que des changementrs majeurs puissent survenir dans des délais très courts. Mais il y a, depuis 160 ans environ, une quantité impressionnante de bonds en avant accomplis par la science. La nature nous le montrait déjà car, pour ceux qui savent l'observer, le simple passage de la feuille à la fleur est une métamorphose grandiose. De même la chOn a coutume de dire que l'humanité évolue lentement, imperceptiblement comme la nature extérieure semble nous le montrer. Plusieurs sont sceptiques à l'idée que des changements majeurs puissent survenir dans des délais très courts. Mais il y a, depuis 160 ans environ, une quantité impressionnante de bonds en avant accomplis par la science. La nature nous le montrait déjà car, pour ceux qui savent l'observer, le simple passage de la feuille à la fleur est une métamorphose grandiose. De même la chenille tissant sa chrysalide d'où sortira un beau matin le papillon multicolore qui possède la légèreté et la consistance du rêve. Quel enfant n'est-il pas demeurer surpris et intrigué devant le résidu de couleurs pulvérisée entre ses doigts parce qu'il étreignait trop fort le papillon capturé ? Mais là où la nature agit avec sagesse, l'homme en raison de sa liberté agit par égoïsme.




LA VRAIE HISTOIRE DE LA NATIVITÉ.


Alors qu’aujourd’hui il ne reste plus qu’un simulacre de fête de la naissance de Jésus, où le père Noël, les cadeaux, les illuminations de toutes sortes et une machine publicitaire bien rodée ont remplacé la crèche sous le sapin illuminé de quelques bougies, la messe de minuit avec la chorale et l’intensité du recueillement suscitée, j’aimerais vous raconter la vraie histoire de la naissance des deux enfants Jésus. 


Cette histoire vous paraîtra moins déraisonnable, si vous faites taire un instant vos préjugés.  Elle est le fruit de la clairvoyance de Rudolf Steiner, ce philosophe autrichien à la fois  scientifique et clairvoyant dont les six milles conférences comportent une Christologie renouvelant entièrement le Christianisme.


À plusieurs reprises Steiner a mis en garde l’humanité contre ce qu’il appelait «la fable convenue de l’histoire» dont les exégètes contrefont le cours à l’aide de raisonnements intellectuels empreints de matérialisme et impuissants à rendre compte des faits cachés qui ne se révèlent qu’à une clairvoyance alliée à un esprit scientifique apte à en contrôler rigoureusement l’expression. Certains penseront qu’il s’agit d’une autre fable issue d’une imagination fertile.  Il suffit de taire ses préjugés et de laisser retentir le message en chacun de nous pour trancher.  Il suffit aussi d’ouvrir les yeux et de saisir les contradictions qui ont fini par rapetisser le christianisme à une peau de chagrin.


Les évangiles de Saint-Matthieu et de Saint-Luc mettent en scène deux enfants Jésus issus de deux lignées différentes.  Saint-Matthieu nous parle du Jésus de Salomon et Saint-Luc du Jésus de Nathan.


Nous trouvons dans le Jésus de Saint-Matthieu de la lignée royale de Salomon, la réincarnation du plus grand initié de la Perse antique : Zoroastre.  Les rois de l’Orient qui pratiquaient une science des astres teintée de clairvoyance atavique savaient que Zoroastre allait se réincarner et connaissait le signe céleste annonçant cet événement.  C’est pourquoi, ils se mirent en route vers Bethléem dès qu’ils en aperçurent le signe  dans le ciel sous la forme de la naissance d’une étoile particulièrement brillante; c’était là une connaissance précise laissée par Zoroastre lui-même et que les mages de l’Orient avaient conservé scrupuleusement.  Ils se rendirent donc dans cette ville, trouvèrent l’enfant et la maison «royale» et non une étable,  lui rendirent hommage  en lui offrant l’or, l’encens et la myrrhe comme signe de sa sagesse, de sa conscience évoluée et de son rang élevé.


Pendant cette même période naquit dans une humble étable de Bethléem le Jésus issu de la lignée de Nathan.  Celui-ci provenait d’un autre couple,  car il était commun à cette époque que les hommes et les femmes se nomment Joseph et Marie.  Ce dernier couple était membre d’une petite secte de thérapeutes très respectés que l’on appelait les Esséniens.  Ils vivaient en marge de la société et pratiquaient un dénuement et ascétisme rigoureux.  Lors de cette naissance «essénienne», ce furent de simples bergers gardant leur troupeau dans les champs entourant l’étable qui reçurent la visite des Anges annonçant la naissance, ce qui les conduisit à venir humblement s’agenouiller devant la crèche.  Cet enfant de Jésus de Nathan ne s’était jamais incarné auparavant.  Il constituait une part du premier Adam, non touché par le péché originel, et mise de côté par la sagesse créatrice des Hiérarchies Spirituelles.  Ces Hiérarchies avaient conservé une partie de l'âme vierge d'Adam avant le début de l'évolution humaine sur Terre. Ceci afin de rendre possible l'incarnation du Christ, une Haute Entité spirituelle du rang des Exultiaï dans un corps physique d'homme.



Les deux couples de mariés - Marie et Joseph - élevèrent leur enfant sans connaître l’existence l’un de l’autre.  L’enfant Jésus issu de la lignée royale de Salomon(Saint-Matthieu) et réincarnation de Zoroastre se montra très précoce dans l’expression d’une sagesse qui émerveillait ses parents.  Mais il était de constitution fragile et souvent malade. 


Quant à l’enfant Jésus de Nathan (Saint-Luc), il était vigoureux mais très introverti et ne montrait guère de talent particulier.  Ce n’est qu’à l’âge de douze ans, lorsque les deux familles montèrent à Jérusalem pour le recensement que l’enfant Jésus de Nathan, jusque là «très normal», fit soudainement preuve d’une connaissance et d’une sagesse qui stupéfia et intrigua fortement les grands prêtres du temple.  Au même moment où cette «sagesse spontanée» descendait sur lui, l’enfant Jésus (de Salomon) doté d’un éveil de conscience exceptionnel mais de santé fragile décédait et son corps de lumière (que l’on appelle en ésotérisme le corps astral) pénétra celui du Jésus de Nathan qui fut immédiatement empli d'une sagesse que personne ne lui connaissait auparavant. 


Peu de temps après l’événement du temple, Marie de la lignée de Nathan mourut de sorte que le Jésus de la lignée de Nathan devint orphelin.  Et le Joseph qui était rattaché à la lignée de Salomon mourut également de sorte que Marie (de Salomon) fut recueillie avec ses six enfants et vint habiter chez le Joseph de la lignée de Nathan.   Ceci permet de comprendre les quelques allusions aux frères et soeurs de Jésus des évangiles alors qu'autrement l'exégèse en est réduit à une pure spéculation à ce sujet.  Quant on dit béatement que les voies de Dieu sont impénétrables, on ne fait que témoigner d’une ignorance face au rôle clef des Hiérarchies Spirituelles qui président à la destinée de l’humanité.  Cette ignorance était admissible à une époque où la foi éclipsait toutes connaissances.  Mais aujourd'hui la foi doit s'imprégner de la capacité de «connaître spirituellement», une capacité latente en chacun de nous et qui doit remplacer « la foi du charbonnier» qui a prédominé jusqu'ici.   Ne pas le comprendre revient à s'exposer à l'angoisse insupportable du doute face à l'exceptionnelle évolution de la science matérialiste.  Seule une science de l'esprit peut faire obstacle à cette inévitable conséquence de l'évolution du monde moderne.


Bien d’autres événements extraordinaires survinrent mais que nous ne pouvons relater ici car ce n’est pas notre propos.  Cependant ils permettent de comprendre pleinement d’autres passages énigmatiques des évangiles qui sinon demeureraient à jamais l’objet de stériles spéculations.


Le trop bref compte-rendu de ces événements permet d’approcher un peu la densité des mystères du  christianisme dont les origines remontent longtemps avant la naissance du Christ.  Le Christ descendit dans le corps du Jésus de Nathan à l’âge de trente ans lors du baptême dans le Jourdain.  Tous les secrets de la sagesse des mystères antiques non reconnus par l'histoire en raison du secret qui les entouraient peuvent être aujourd’hui redécouverts grâce à Rudolf Steiner et à la méthode d’initiation qu’il nous a léguée.  Certes, peu nombreux sont ceux qui ont franchi le portail sacré de ces connaissances, mais quelques-uns y sont parvenus et leur apport est inestimable.


La gnose la plus pure dont l’Église a perdu les clefs raconte l’histoire de cette descente progressive de l’Entité Christique à travers les éons pour venir accomplir un sacrifice auquel jamais les dieux n’avaient été soumis : celui de naître et de mourir dans un corps de chair.  Il est juste de croire que le Christ a habité le corps de Jésus.  Mais cela s’est effectuée bien autrement que nous le raconte la fable convenue de l’histoire commentée et reformulée par des exégètes qui n’y comprenaient plus rien.


Claude Gendron

Bibliographie :

Évangile selon Saint-Matthieu 2, versets 1 à 12

Évangile selon Saint-Luc, 2, versets 1 à 20

L’Évangile selon Luc, éditions Triades, Bâle, dix conférences du 15 au 26 septembre 1909 par R. Steiner.

L’Évangile selon Matthieu, éditions Triades, huit conférences du 1er au 12 septembre 1910 par R. Steiner.

Le Mystère des deux enfants Jésus, éditions anthroposophiques romandes, douze conférences du 11 octobre au 26 décembre 1909 par R. Steiner.

De Jésus au Christ, éditions Triades, dix conférences du 5 au 10 octobre 1911 par R. Steiner.


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Nous sommes quelques-uns à penser que 2012 sera la continuation d'un processus de changements majeurs touchant plusieurs secteurs de notre vie : économique, culturel, politique et social. N'avons-nous pas en occident atteint un tournant qui nous fait aspirer inconsciemment à des changements dans tous les domaines ? Ne ressentons-nous pas que la vie n'a de valeur pour l'humanité que si elle a un sens qui s'incarne dans des pensées vraies, justes, belles redonnant courage, confiance et espoir ? Ne voyons-nous pas que le monde actuel est prisonnier de cycles stérilisants où les crises succèdent aux crises de plus en plus rapidement ? Qui dira ce qu'il faut faire, sinon nous-même une fois réveillé de notre torpeur ?


Nous vous souhaitons de dépasser ce seuil d'engourdissement qui durcit les coeurs, étourdit les esprits et s'insensibilise devant l'accroissement sans précédent de toutes les détresses humaines : matérielle, psychologique, spirituelle. Jadis les dieux ont parlé aux hommes mais les hommes ne les ont pas reçus , ne les ont pas compris ou l'ont fait en dormant. Depuis lors, les dieux se taisent, car ils attendent que nous consentions l'effort d'un premier pas libre dans leur direction. Et je ne crois pas que nous nous trompions beaucoup en affirmant qu'ils attendront ce premier pas jusqu'à ce que l'humanité dite civilisée s'y applique, dut-elle périr de son incurie et de son égoïsme.


Comme c'est Noël, j'aimerais vous parler de la nativité dans laquelle je crois et que j'ai tâché d'abréger au maximum. Puisse-t-elle vous apporter quelques réconforts et vous inspirer quelques réflexions redonnant foi et espoir dans l'avenir.
ésidu de couleurs pulvérisée entre ses doigts parce qu'il étreignait trop fort le papillon capturé entre ses doigts ? Mais là où la nature agit avec sagesse, l'homme en raison de sa liberté agit par égoïsme.



Nous sommes quelques-uns à penser que 2012 sera la continuation d'un processus de changements majeurs touchant plusieurs secteurs de notre vie : économique, culturel, politique et social. N'avons-nous pas en occident atteint un tournant qui nous fait aspirer inconsciemment à des changements dans tous les domaines ? Ne ressentons-nous pas que la vie n'a de valeur pour l'humanité que si elle a un sens qui s'incarne dans des pensées vraies, justes, belles redonnant courage, confiance et espoir ? Ne voyons-nous pas que le monde actuel est prisonnier de cycles stérilisants où les crises succèdent aux crises de plus en plus rapidement ? Qui dira ce qu'il faut faire, sinon nous-même une fois réveillé de notre torpeur ?




Nous vous souhaitons de dépasser ce seuil d'engourdissement qui durcit les coeurs, étourdit les esprits et s'insensibilise devant l'accroissement sans précédent de toutes les détresses humaines : matérielle, psychologique, spirituelle. Jadis les dieux ont parlé aux hommes mais les hommes ne les ont pas reçus , ne les ont pas compris ou l'ont fait en dormant. Depuis lors, les dieux se taisent, car ils attendent que nous consentions l'effort d'un premier pas libre dans leur direction. Et je ne crois pas que nous nous trompions beaucoup en affirmant qu'ils attendront ce premier pas jusqu'à ce que l'humanité dite civilisée s'y applique, dut-elle périr de son incurie et de son égoïsme.




Comme c'est Noël, j'aimerais vous parler de la nativité dans laquelle je crois et que j'ai tâché d'abréger au maximum. Puisse-t-elle vous apporter quelques réconforts et vous inspirer quelques réflexions redonnant foi et espoir dans l'avenir.

jeudi 17 novembre 2011

DES TÉMOIGNAGES ÉLOQUENTS

J’aimerais saisir l’occasion pour utiliser ce blogue afin d'apporter davantage de crédibilité et d’ouverture publique aux initiatives issues de l’Anthroposophie de Rudolf Steiner.  Je soulignais dans un article précédent intitulé «Un maître Inconnu» le rôle discret mais puissant que joue le mouvement anthroposophique dans le monde actuel.  Je soulignais l'importance de l'Anthroposophie en tant «qu'art thérapeutique homéopathique» dans notre monde.

Le témoignage des personnalités qui suivent concernent principalement le mouvement scolaire Waldorf issu du mouvement anthroposophique.  Ce mouvement scolaire n’enseigne pas l’Anthroposophie aux élèves ni aux parents.  Il se veut l’illustration convaincante du bienfait des connaissances anthroposophiques lorsqu’elles sont appliquées à l’art de l’éducation.  Cette liste est loin d’être exhaustive, mais elle permet à toute personne de bonne foi de comprendre l’importance accordée à une pareille pédagogie quand on la compare à des programmes bureaucratisés et institutionnalisés.

D’ailleurs, à la demande de parents désireux de voir leurs enfants participés au projet scolaire Waldorf,  le ministère de l’éducation du Québec a autorisé une initative très originale en permettant à l’école primaire De La Roselière de Chambly de s’inspirer de cette pédagogie dans la conduite du cursus scolaire.  Malheureusement et contre toute attente, l'école de la Roselière a été victime d'une campagne de dénigrement de la part même des autorités scolaires qui y voyaient le danger d'une expansion de l'idée pour d'autres commissions scolaires.  Des manoeuvres en sous-main ont conduit l'école à devoir fermer ses portes et à remettre à la commission scolaire les locaux dont les parents avaient soutenu financièrement les travaux requis pour remédier à la vétusté des lieux. 

 Témoignage de Nancy Huston, ancienne élève Waldorf 
Lettre écrite à l’occasion du Colloque organisée à Arles par les Écoles Steiner-Waldorf en France le 10 mai 2008 en partenariat avec les Éditions Actes Sud



Voilà presque exactement quarante ans, ma vie a basculé.

Mai 1968 : déçu par son emploi de professeur titularisé à l'université de Calgary, mon père prend la décision (apparemment insensée, pour un père de six enfants !) d'en partir. Il fait un immense périple à travers le continent nord-américain, visite plusieurs écoles et universités, reçoit trois offres d'emploi, réfléchit, discute avec ma belle-mère, et prend sa décision : ce sera la High Mowing School, près du petit village de Wilton dans le New Hampshire, soit... à plus de trois mille kilomètres de Calgary ! Puisque cette école est un lycée et que j'entre cet automne-là en Première, j'y serai inscrite à titre gracieux en tant que fille d'enseignant (sans cela, les frais d'inscription eussent été dissuasifs...).

Je suis catastrophée. J'ai 14 ans et demi et, pour moi comme pour tous les adolescents, ce qui compte le plus c'est d'être acceptée par mes pairs. Là, je vais perdre tous mes amis, sans parler de mon statut durement gagné dans la hiérarchie de popularité de mon école... "Tu as pensé à moi?" demandé-je à mon père pendant le voyage, en pleurant... Et, encore aujourd'hui, je me souviens de sa réponse : "A vrai dire, oui : en visitant cette école et en pesant le pour et le contre, j'ai justement pensé à toi, et j'ai pensé que ça serait bien pour toi."

Difficile pourtant d'imaginer contraste plus violent.

Je quitte une grande école publique, située au milieu d'une ville de plusieurs centaines de milliers d'habitants - une école où j'essaie de faire oublier mes notes scintillantes en apprenant par coeur la dernière chanson des Beatles, en me maquillant de façon outrancière, en fréquentant les rayons "mode" des grands magasins et en fumant des cigarettes en cachette.... J'intègre une école au milieu de la forêt, une pension où habitent... 80 élèves en tout en pour tout, pour quatre promotions ! Dans la mesure où, fille d'enseignant, je continue de vivre au sein de ma famille, mon expérience de la High Mowing School n'est pas tout à fait typique. N'empêche que les deux années que j'y passe vont me transformer en profondeur.

Au bout de quelques jours, on m'explique que High Mowing est une "Waldorf School" ou "école Rudolf Steiner", mais - respectant en cela les principes du maître lui-même - on ne nous enseigne jamais directement sa philosophie (l'anthroposophie, j'aimais bien le mot) ; plutôt, on l'applique dans la manière d'aborder de toutes les matières. Concrètement, cela veut dire que les élèves sont amenés à comprendre l'intérêt et la beauté de tous les domaines de savoir, depuis les mathématiques jusqu'à l'Histoire en passant par le théâtre, la botanique, les langues, la poterie et l'eurythmie. On nous suit individuellement, on se réjouit de nos progrès, on nous écoute. On nous encourage à se respecter - chacun soi-même et les uns les autres. On nous apprend à être curieux. On nous incite à chercher l'équilibre, l'harmonie entre l'esprit et le corps.

Alors que j'ai oublié depuis belle lurette les noms de mes profs du collège et de l'université, je me souviens de chaque professeur de High Mowing sans exception.

Gene Miller, qui nous faisaient écrire des haïkus en atelier d'écriture ! Frank Waterman, qui a décortiqué avec nous, trois heures durant, dix lignes d'une tirade de Macbeth. Sabina Nordoff, superbe léonine quinquagénaire – inoubliable prof d'eurythmie et future amie. Pascale Sarkésian, qui m'a fait aimer la langue française à travers des chansons et des pièces de théâtre contemporaines. Steve Eberhardt, qui a mis le feu au plafond du laboratoire scientifique en voulant nous montrer les étonnantes propriétés du phospore. Je n'oublierai pas non plus les cours d'histoire de l'art prodigués par Beulah Emmett la directrice de l'école (alors septuagénaire), ni sa façon de nous lire à voix haute, à raison d'une heure par semaine, en terminale – à nous une vingtaine de hippies aux cheveux longs et aux jeans déchirés ! – la Divine Comédie de Dante. Médusés, nous étions ! Et durablement marqués.

C'étaient des personnalités fortes, généreuses, haut en couleur. Des gens passionnés et passionnants. Du coup, nous nous accordions nous aussi le droit d'être passionnés. Au lieu de nous lancer dans la course aux bonnes notes, il nous invitaient à nous émerveiller devant la complexité du monde et l'éclosion de nos propres forces.

Mon histoire entre 1968 et 1970 ressemble un peu au conte du vilain petit canard. L'adolescente coincée, angoissée, stressée, perpétuellement en marge, souffrante, complexée... se transforme progressivement en "cygne". Elle noue de vraies amitiés pour la première fois de sa vie, prend confiance en elle, se détend, s'ouvre, s'épanouit.... Ma deuxième et dernière année à High Mowing, je serai déléguée de classe puis "présidente" de tous les élèves, je jouerai du piano à toutes les cérémonies et fêtes, tiendrai des rôles importants dans des pièces de théâtre, cesserai enfin de vivre mon intelligence comme un handicap !

L'expérience ineffaçable de la High Mowing School m'a aidée à vouloir des choses pour moi-même, et à réfléchir aux valeurs. Je ne remercierai jamais assez l'université de Calgary pour les mauvais traitements qu'elle a infligés à mon père....
NANCY HUSTON, écrivain et musicienne

« Accueillir chaque enfant comme une personne unique, établir avec lui une relation de confiance réciproque et lui permettre ainsi de découvrir, de déployer et de mettre en valeur ses capacités et ses potentialités, voilà le rôle de l'école. C'est en tout cas ainsi que le conçoit le Mouvement international des écoles Waldorf qui rejoint, ce faisant, la réflexion et l'action que l'Unesco mène en matière d'éducation. »
Federico Mayor, ancien directeur général de l'Unesco



« J'apprends que les écoles Steiner sont menacées. Je constate que les méthodes pédagogiques qui y sont employées sont dans le droit fil des réflexions que j'essaie de diffuser par tous mes livres : la finalité du système éducatif est de métamorphoser un individu fait par la nature en une personne faite par la société. Cette métamorphose nécessite avant tout les rencontres : l'école est le lieu où l'on apprend l'art de la rencontre. Comment accepter que, par des tracasseries administratives ou par des accusations sans fondement, le magnifique élan apporté par les écoles Steiner soit mis en péril ?
J'appelle tous ceux qui sont passionnés par les problèmes de l'éducation à manifester leur soutien. »
Albert Jacquard, généticien


« Je crois profondément au bien fondé des méthodes éducatives mises en œuvre dans ces écoles et m'inquiète très vivement des suspicions dont elles peuvent être l'objet. Profondément attaché à l'Éducation nationale au sein de laquelle j'ai fait toute ma carrière, je ne vois que des avantages au maintien et à la défense du pluralisme scolaire qui, à mes yeux, ne doit en aucune manière être remis en cause. »
Jean-Marie Pelt, biologiste


« Je connais bien la pédagogie Steiner pour l'avoir étudiée au cours de mes recherches en ethnologie de l'éducation. Je la considère comme la plus complète et la plus équilibrée de celles qu'il m'a été donné de connaître. Ce serait une honte pour notre pays si elle venait à être menacée. »
Pierre Erny, ethnologue

« En tant que praticienne j'ai eu très souvent à m'occuper d'enfants qui étaient dans les écoles Steiner et je n'ai jamais eu le sentiment que ces enfants étaient manipulés. Les écoles Steiner ont le mérite d'apporter à certains enfants des choses qu'on ne trouve nulle part ailleurs. »
Dr Catherine Dolto (fille de la célèbre pédiâtre Françoise Dolto)


« Rares sont les lieux d'éducation où, au-delà de la transmission d'un savoir et d'un savoir faire, il est offert aux enfants un apprentissage ouvert au savoir être. J'imagine que le procès d'intention qui est fait actuellement aux écoles Steiner s'inscrit dans un des malentendus les plus fréquents pour tout ce qui touche à l'épanouissement de la personne. »
Jacques Salomé, écrivain

 « Toute forme d'expression a le droit absolu d'exister. L'école Steiner est une vraie ouverture d'esprit, une option fondamentale au système ... National de l'enseignement. Vive la différence qui fait de nous des citoyens moins ordinaires. »
Charlotte Rampling, actrice


« Si j'avais un enfant d'âge scolaire, je l'inscrirais dans une école Waldorf. »
Saul Bellow, Prix Nobel de littérature


« Les travaux de Rudolf Steiner en faveur des enfants apportent une contribution décisive au XXe siècle et méritent le soutien de tous ceux qui réfléchissent et aiment la liberté. »
Bruno Walter, chef d'orchestre

« Les Ecoles Steiner, de tout temps, ont cherché à donner des outils aux enfants pour qu'ils deviennent eux-même, pour qu'ils marchent dans leurs propres souliers et sur leur propre route, au lieu de devenir copie conforme, duplicata. Chaque oiseau chante comme son bec est fait, il me semble que la mission d'une école, c'est aider un enfant à devenir qui il est et non quelqu'un d'autre, est-ce utile qu'un enfant devienne un banal enfonceur de portes ouvertes, un suiveur ?

Si chaque enfant devenait lui même, le chômage n'existerait plus, on verrait apparaître une foule d'inventeurs nouveaux, de créateurs qui enrichiraient leur pays et le monde grâce à leur génie personnel.

"L'Ecole cathodique" (La télévision souvent dictatoriale au nom du pèse et du fisc et du saint bénéfice) ne met-elle pas déja en péril l'avènement des êtres originaux dont l'humanité a le plus besoin ?

L'univers est en expansion nous disent les savants pourquoi l'homme est-il en rétraction ?

Dans mon pays, il y a de plus en plus de contrôleurs et pour contrôler les contrôleurs, d'autres contrôleurs qui à leur tour devront être contrôlés par d'autres contrôleurs, il n'y a que dans le contrôle qu'il n'y a pas de chômage. Il n'y aura bientôt plus de travailleurs, il en restera peut-être un, contrôlé par tout un peuple, par tout un pays de contrôleurs. »
Tourinnes-La-Grosse le 10/06/01
Julos Beaucarne, chanteur, écrivain

samedi 12 novembre 2011

UN MAÎTRE INCONNU

Le 27 février 1861 naissait à Kraljevik ( au nord ouest de la Croatie actuelle) une personnalité remarquable dont l’apport universel demeure l'apanage d'une minorité d'individus.  Quand on prononce le nom de Rudolf Steiner, on s’expose généralement à deux sortes de comportement.  Le premier est le scepticisme teinté de paresse qui nous amène à nous enfermer dans un indécrottable matérialisme malgré la tentation de jeter un coup d’œil sur les milliers de témoignages circonstanciés qui attestent de la clairvoyance éveillée de ce philosophe, chercheur et savant.  Le second comportement est le rejet sans considération de toute possibilité de voir quoi que ce soit au-delà des impressions matérielles.  Il s’appuie sur l'orgueilleuse présomption que si nous ne percevons rien de plus que ce que nous offrent nos sens, personne d'autre ne peut être doté des facultés dites «suprasensibles» capables, grâce à un développement patient et systématique, d'y accéder.
Dans l’un et l’autre cas, on ne se donne même pas la peine d’examiner un tant soit peu l’un des trente livres écrits par Rudolf Steiner ou l'un des cycles de plus de six milles conférences qu'il a prononcées au bénéfice des personnes les plus diverses.  Et bien je vais tâcher de vous montrer en quelques «saviez-vous que…» qui était ce personnage singulier qui mérite votre attention.

Saviez-vous que Rudolf Steiner était autrichien et non allemand, qu’il naquit dans une famille modeste dont le père était télégraphiste au service des chemins de fer austro-hongrois ?
Saviez-vous que Rudolf Steiner fut inscrit à l’École supérieure d’Enseignement scientifique de Vienne, qu’il apprit seul le latin et le grec, qu’il donna ensuite des leçons particulières à ses confrères ne maîtrisant ni l’un ni l’autre ? Qu’avec les quelques deniers rassemblés grâce aux leçons privées, il acheta à 14 ans «La Critique de la Raison Pure» de Kant et y nota les objections majeures qu’il reprit plus tard dans sa thèse de doctorat en philosophie publiée sous le titre «Vérité et Science» et qui lui permit de contredire les fameux impératifs catégoriques de Kant ?

Saviez-vous que Rudolf Steiner fut appelé à Weimar à l’âge de 22 ans afin de commenter les œuvres scientifiques du grand Goëthe  dont son «Traité des Couleurs» et son  «Traité sur la Métamorphose des Plantes» dans le cadre de l’édition de ses œuvres complètes commandée par la Grande Duchesse Sophie?

Saviez-vous que né voyant et se trouvant  citoyen de deux mondes, le visible et l’invisible, il s’abstint volontairement d’en faire état avant l’âge de 42 ans et d’être en mesure de démontrer qu’il maîtrisait  les connaissances générales de toutes les disciplines scientifiques de son époque ?  Que lors de ses études supérieures, il profita de la possibilité d’assister en auditeur libre aux leçons des personnalités dominantes de son époque en philosophie, en médecine, en physique ?

Saviez-vous que Rudolf Steiner donna des leçons particulières aux étudiants se préparant au doctorat, qu’il fut aussi précepteur dans une famille  ( les Spetch) fortunée de Vienne dont l'un des deux garçons souffrait d'une maladie grave et incurable ?  Qu'il entreprit avec ce garçon un travail de rattrapage et lui permit d'entrée au lycée puis à l'université ou il compléta avec succès des études de médecine générale ?  Qu'il dut assumer seul les frais de ses études contrairement aux exigences de l'époque ?  Qu’il se contenta souvent d’un peu de soupe, de pain et de lait comme repas du soir, ses parents étant trop pauvres pour lui offrir davantage ?  Que n’ayant aucun moyen de se déplacer pour se rendre à ses cours, il devait marcher plusieurs kilomètres chaque jour et parfois dans un épais manteau de neige ?

Saviez-vous que Rudolf Steiner assuma la direction d’une revue consacrée à la littérature, qu’il rédigea maints articles témoignant d'une profondeur de vue exceptionnelle sur les sujets les plus divers ?  Qu’il fréquenta l’aristocratie, les grands scientifiques de son époque qui l'invitaient à se joindre à eux au sein de salons que les intellectuels de haut rang de l'époque aimaient fréquentés ?  Qu’il fut invité durant trois années comme professeur dans le cadre de l’Université Populaire de Berlin mise sur pieds pour instruire les travailleurs qui le souhaitaient après leur lourde journée de travail quotidien ?  Qu’il fut si apprécié que, malgré une grande fatigue, les cours se poursuivaient souvent tard en soirée à la demande des ouvriers ?
Saviez-vous qu’il utilisa systématiquement sa clairvoyance à l’âge de 42 ans après avoir été touché par la grâce solennelle d’une rencontre dans le monde spirituel avec le Christ ?  Qu’il divulgua par des dizaines de conférences, une Christologie permettant d’inclure le karma comme notion essentielle à l’avancement de notre époque et pour une authentique compréhension de la Résurrection ?  Qu’il donna, une année avant sa mort, une somme de conférences imposantes – exigeant des capacités surhumaines selon ses proches collaborateurs -  portant sur plusieurs domaines à la fois et exigeant des connaissances spécialisées que seul un génie universel peut posséder ?

Saviez-vous qu’aujourd’hui encore, le mouvement anthroposophique,  refondu par ses soins à la Noël 1923 et dont il assuma la direction jusqu’à sa mort une année et demie plus tard,  exerce sur le monde actuel «une activité thérapeutique homéopathique» de grande qualité ?  Que les centaines d’exposés faits, grâce à sa clairvoyance,  sont aujourd’hui l’objet de recherches approfondies et permettent des découvertes de plus en plus nombreuses grâce aux chercheurs scientifiques à la tête de chacune des sections de l’Université du Goethéanum de Dornach en Suisse ? 
Saviez-vous que lorsque le drame de la vache folle éclata, on prétendit que Rudolf Steiner l’avait prédit ? Mais qu’en fait, il ne l’avait pas le moins du monde prédit, seulement il avait expliqué, lors d’une conférence donnée à des médecins que «si nous pouvions faire l’expérience de nourrir un troupeau de bœufs en leur donnant soudain des colombes, nous obtiendrions un troupeau de bœufs complètement fous.  Malgré la douceur des colombes, les bœufs deviendraient fous.»  Bien entendu sa clairvoyance lui permis d’avancer des certitudes sur le terrain de cette connaissance spécifique.  Et lorsque, par souci de réaliser encore davantage de profit, les producteurs bovins s'avisèrent de nourrir ces végétariens avec des farines animales, la catastrophe de la vache folle se produisit et sema la panique dans le monde.
Saviez-vous que si l’on emploie le mot «révélation» dans son sens premier et loin de toute mystique fumeuse, il est stupéfiant de constater que bon nombre de ce qu’on considère aujourd’hui comme des découvertes récentes, que ce soit en médecine, en physique ou même en astronomie ne font que confirmer ce que Steiner dévoilait avant l’heure, c’est-à-dire avant 1925 ?  Que c’est parce que ses connaissances scientifiques lui permettaient de toujours garantir l’objectivité de ses investigations clairvoyantes, lesquelles avait-il soutenu,  seraient toutes contrôlables un jour, que l’on peut dire de cette clairvoyance particulière qu’elle ne fut jamais de l’exaltation mystique, ni de l’extrapolation métaphysique ? 



Je pourrais étirer indéfiniment ce bref exposé en parlant de tous les bienfaits actuels qui ont résulté ou résulteront ultimement du travail de recherche de cet homme exceptionnel.  Mais la dernière chose qu’il faut que chacun sache est que ce niveau de clairvoyance est ouvert pour chacun d’entre nous grâce au cheminement intérieur dont il nous a tracé la voie dans son livre : «Comment atteindre des Connaissances des Mondes Supérieurs».   Quant aux  milliers de conférences accessibles aujourd’hui en français,  elles sont le gage imperturbable que nous sommes, quoi que nous en pensions et en sachions, guidés par de Hautes Hiérarchies Spirituelles vers la Liberté et l’Amour qui sont la grande mission de la planète bleue.  Les crises, les tensions de toutes sortes et les guerres actuelles sont la contrepartie de notre ignorance des lois d’airain qui existent dans le monde spirituel et elles se multiplieront dans l’avenir jusqu’à ce qu’un retournement s’opère dans l’humanité.  Car ici comme en haut existent des niveaux hiérarchiques qui nous placent en tant qu’humain au cœur d’un combat qu’il nous faut comprendre sous peine de souffrances perpétuelles.

Voilà pourquoi si VOUS SAVIEZ QUI ÉTAIT RUDOLF STEINER,  vous n’auriez de cesse de faire l’effort de côtoyer son œuvre afin de donner sa plénitude de sens à votre vie.

mardi 8 novembre 2011

POURQUOI J'AURAI TROIS BLOGS PERSONNELS

J'ai créé trois blogs afin d'y parler : 1. de mes voyages avec France QUE VOUS TROUVEREZ TOUJOURS À CETTE ADRESSE : cgendron2.blogspot.com

Mais aussi pour parler des voyages que l'esprit peut faire lorsqu'il conserve une certaine confiance dans la vie alliée à une intuition concernant l'avenir.  Tout cela concerne l'ANTHROPOSOPHIE DE RUDOLF STEINER.  Il faut distinguer l'Anthroposophie de la religion.  La religion est un système composé de règles et de dogmes imposés aux fidèles qui y appartiennent.  La spiritualité - et l'Anthroposophie appartient à ce volet - est une recherche indépendante de toute religion.  Ce qui semble être « des notions communes » vient du fait que l'homme possède d'autres corps que son corps physique seul.  Ces autres corps ont été relégués aux domaines de la philosophie dans l'antiquité et à celui de la parapsychologie dans nos sociétés modernes.  Peu de connaissances a résulté de ce dernier domaine en raison de l'acharnement de la science à nier tout caractère sérieux à ce qui relève de perceptions ou sensations autres que purement physiques.  Et pourtant plusieurs personnalités de premier ordre cultivent un réel intérêt pour ces connaissances rejetées à la marge.  Vous trouverez ce blog à cette adresse : cgendron.blogspot.com (attention il n'y a pas de chiffre après gendron contrairement aux deux autre blogs dont il est question ici.)



Un troisième blog traitera de ce qui m'apparaît le plus important de comprendre à l'heure actuelle, afin de bien saisir les enjeux de la période mouvementée que nous traversons. Il comportera donc un aspect philosophique et sociétal sans utiliser un jargon d'experts. Le langage coutumier de tous les jours suffira amplement pour exposer nos propos. Notre seul but : poser un regard lucide sur les mensonges de notre époque et leurs conséquences inévitables. Qu'on le veuille ou non, notre destin commun en ce début chaotique de troisième millénaire est d'être confronté au mal à travers les situations les plus diverses et les plus complexes.  Ce troisième blog possède aussi son adresse qui est : 
cgendron1.blogspot.com (le chiffre 1 s'ajoute tout de suite après gendron)



L'Anthroposophie de Rudolf Steiner apporte un éclairage incontournable pour saisir le sens du seuil devant lequel l'humanité se trouve et qu'elle doit franchir malgré les périls évidents qui la guettent. Et comme je l'ai souvent dit au cours de ma vie, le seul fait d'être incarné ici et maintenant suffit, pour affirmer sans crainte de se tromper, que nous sommes tous malades de notre manque de perspicacité à l'égard de ce monde spirituel pourtant bien réel mais invisible pour le regard matérialiste que nous posons sur le monde. Pire encore, les erreurs, les comportements douteux et les compromissions politiques des gens d'église ont fait se retourner contre eux beaucoup de croyants qui ont troqué leur «religion de façade» contre une consommation débridée d'appareils électroniques, de sports extrêmes, de musique assourdissante, d'activités incessantes et étourdissantes etc.. 


 Rien de cela ne peut satisfaire les vrais besoins de l'âme des hommes actuels et la course effrénée à l'argent que l'on peut dépenser à sa guise, de celui que l'on n'a pas mais que l'on peut emprunter sous toutes les formes offertes de crédits sont les symptômes éloquents d'un mal universel.



L'homme moderne est un Faust qui a accepté de signer un pacte avec le diable contre la possibilité de résoudre par la magie de la science tous ses problèmes.   Bien qu'ils puissent librement choisir de jouer les apprentis sorciers, cela ne peut durer que le bref temps d'une vie au bout de laquelle l'attendent d'amères déceptions.   Que nous le sachions ou pas, l'heure de régler nos comptes avec la partie subconsciente de nous-mêmes a sonné depuis plus de 100 ans déjà.  


Des tâtonnements de la psychanalyse et de la psychologie pour sonder les abîmes de l'âme humaine, seule l'Anthroposophie de Rudolf Steiner peut se décliner comme une réponse scientifique à la connaissance de l'esprit humain.  Car la partie subconsciente de l'âme est le théâtre d'un monde spirituel hiérarchisé où s'affrontent des esprits du bien et des esprits retardataires.  Le seuil qui nous sépare de ce monde a été franchi inconsciemment en 1879 selon R.Steiner.  Aujourd'hui une minorité d'êtres humains persévèrent à en devenir conscients grâce à une démarche structurée.  Nous ignorons le combat acharné que se livrent de hautes entités hiérarchiques derrière le voile de notre conscience.  Notre incapacité d'y percevoir nos alliés ouvrent aux entités spirituelles retardées la possibilité d'influencer notre vie ainsi que l'avenir de l'humanité.   


Les névroses,  les psychoses ainsi que toutes les maladies psychologiques qui frappent plusieurs personnes à un niveau ou un autre présentement sont l'expression d'un combat spirituel entre ces hiérarchies.  Voilà, sommairement défini, un aspect des choses que j'aimerais développer  sur ce blog, car il ne fait aucun doute dans mon esprit que Rudolf Steiner percevait avec une extrême lucidité ce combat et que sa mission fut de nous en révéler les dessous et surtout, de nous outiller afin que nous puissions conquérir notre liberté et nous défendre avec perspicacité.    Nous formulons le souhait de vous avoir comme visiteur sur ce site où nous essaierons d'éclaircir ces questions.   J'espère aussi que ce blog deviendra au fil du temps, une sorte de legs pour mes enfants, mes petits-enfants, ma famille en général et quelques-uns de mes amis.