jeudi 17 novembre 2011

DES TÉMOIGNAGES ÉLOQUENTS

J’aimerais saisir l’occasion pour utiliser ce blogue afin d'apporter davantage de crédibilité et d’ouverture publique aux initiatives issues de l’Anthroposophie de Rudolf Steiner.  Je soulignais dans un article précédent intitulé «Un maître Inconnu» le rôle discret mais puissant que joue le mouvement anthroposophique dans le monde actuel.  Je soulignais l'importance de l'Anthroposophie en tant «qu'art thérapeutique homéopathique» dans notre monde.

Le témoignage des personnalités qui suivent concernent principalement le mouvement scolaire Waldorf issu du mouvement anthroposophique.  Ce mouvement scolaire n’enseigne pas l’Anthroposophie aux élèves ni aux parents.  Il se veut l’illustration convaincante du bienfait des connaissances anthroposophiques lorsqu’elles sont appliquées à l’art de l’éducation.  Cette liste est loin d’être exhaustive, mais elle permet à toute personne de bonne foi de comprendre l’importance accordée à une pareille pédagogie quand on la compare à des programmes bureaucratisés et institutionnalisés.

D’ailleurs, à la demande de parents désireux de voir leurs enfants participés au projet scolaire Waldorf,  le ministère de l’éducation du Québec a autorisé une initative très originale en permettant à l’école primaire De La Roselière de Chambly de s’inspirer de cette pédagogie dans la conduite du cursus scolaire.  Malheureusement et contre toute attente, l'école de la Roselière a été victime d'une campagne de dénigrement de la part même des autorités scolaires qui y voyaient le danger d'une expansion de l'idée pour d'autres commissions scolaires.  Des manoeuvres en sous-main ont conduit l'école à devoir fermer ses portes et à remettre à la commission scolaire les locaux dont les parents avaient soutenu financièrement les travaux requis pour remédier à la vétusté des lieux. 

 Témoignage de Nancy Huston, ancienne élève Waldorf 
Lettre écrite à l’occasion du Colloque organisée à Arles par les Écoles Steiner-Waldorf en France le 10 mai 2008 en partenariat avec les Éditions Actes Sud



Voilà presque exactement quarante ans, ma vie a basculé.

Mai 1968 : déçu par son emploi de professeur titularisé à l'université de Calgary, mon père prend la décision (apparemment insensée, pour un père de six enfants !) d'en partir. Il fait un immense périple à travers le continent nord-américain, visite plusieurs écoles et universités, reçoit trois offres d'emploi, réfléchit, discute avec ma belle-mère, et prend sa décision : ce sera la High Mowing School, près du petit village de Wilton dans le New Hampshire, soit... à plus de trois mille kilomètres de Calgary ! Puisque cette école est un lycée et que j'entre cet automne-là en Première, j'y serai inscrite à titre gracieux en tant que fille d'enseignant (sans cela, les frais d'inscription eussent été dissuasifs...).

Je suis catastrophée. J'ai 14 ans et demi et, pour moi comme pour tous les adolescents, ce qui compte le plus c'est d'être acceptée par mes pairs. Là, je vais perdre tous mes amis, sans parler de mon statut durement gagné dans la hiérarchie de popularité de mon école... "Tu as pensé à moi?" demandé-je à mon père pendant le voyage, en pleurant... Et, encore aujourd'hui, je me souviens de sa réponse : "A vrai dire, oui : en visitant cette école et en pesant le pour et le contre, j'ai justement pensé à toi, et j'ai pensé que ça serait bien pour toi."

Difficile pourtant d'imaginer contraste plus violent.

Je quitte une grande école publique, située au milieu d'une ville de plusieurs centaines de milliers d'habitants - une école où j'essaie de faire oublier mes notes scintillantes en apprenant par coeur la dernière chanson des Beatles, en me maquillant de façon outrancière, en fréquentant les rayons "mode" des grands magasins et en fumant des cigarettes en cachette.... J'intègre une école au milieu de la forêt, une pension où habitent... 80 élèves en tout en pour tout, pour quatre promotions ! Dans la mesure où, fille d'enseignant, je continue de vivre au sein de ma famille, mon expérience de la High Mowing School n'est pas tout à fait typique. N'empêche que les deux années que j'y passe vont me transformer en profondeur.

Au bout de quelques jours, on m'explique que High Mowing est une "Waldorf School" ou "école Rudolf Steiner", mais - respectant en cela les principes du maître lui-même - on ne nous enseigne jamais directement sa philosophie (l'anthroposophie, j'aimais bien le mot) ; plutôt, on l'applique dans la manière d'aborder de toutes les matières. Concrètement, cela veut dire que les élèves sont amenés à comprendre l'intérêt et la beauté de tous les domaines de savoir, depuis les mathématiques jusqu'à l'Histoire en passant par le théâtre, la botanique, les langues, la poterie et l'eurythmie. On nous suit individuellement, on se réjouit de nos progrès, on nous écoute. On nous encourage à se respecter - chacun soi-même et les uns les autres. On nous apprend à être curieux. On nous incite à chercher l'équilibre, l'harmonie entre l'esprit et le corps.

Alors que j'ai oublié depuis belle lurette les noms de mes profs du collège et de l'université, je me souviens de chaque professeur de High Mowing sans exception.

Gene Miller, qui nous faisaient écrire des haïkus en atelier d'écriture ! Frank Waterman, qui a décortiqué avec nous, trois heures durant, dix lignes d'une tirade de Macbeth. Sabina Nordoff, superbe léonine quinquagénaire – inoubliable prof d'eurythmie et future amie. Pascale Sarkésian, qui m'a fait aimer la langue française à travers des chansons et des pièces de théâtre contemporaines. Steve Eberhardt, qui a mis le feu au plafond du laboratoire scientifique en voulant nous montrer les étonnantes propriétés du phospore. Je n'oublierai pas non plus les cours d'histoire de l'art prodigués par Beulah Emmett la directrice de l'école (alors septuagénaire), ni sa façon de nous lire à voix haute, à raison d'une heure par semaine, en terminale – à nous une vingtaine de hippies aux cheveux longs et aux jeans déchirés ! – la Divine Comédie de Dante. Médusés, nous étions ! Et durablement marqués.

C'étaient des personnalités fortes, généreuses, haut en couleur. Des gens passionnés et passionnants. Du coup, nous nous accordions nous aussi le droit d'être passionnés. Au lieu de nous lancer dans la course aux bonnes notes, il nous invitaient à nous émerveiller devant la complexité du monde et l'éclosion de nos propres forces.

Mon histoire entre 1968 et 1970 ressemble un peu au conte du vilain petit canard. L'adolescente coincée, angoissée, stressée, perpétuellement en marge, souffrante, complexée... se transforme progressivement en "cygne". Elle noue de vraies amitiés pour la première fois de sa vie, prend confiance en elle, se détend, s'ouvre, s'épanouit.... Ma deuxième et dernière année à High Mowing, je serai déléguée de classe puis "présidente" de tous les élèves, je jouerai du piano à toutes les cérémonies et fêtes, tiendrai des rôles importants dans des pièces de théâtre, cesserai enfin de vivre mon intelligence comme un handicap !

L'expérience ineffaçable de la High Mowing School m'a aidée à vouloir des choses pour moi-même, et à réfléchir aux valeurs. Je ne remercierai jamais assez l'université de Calgary pour les mauvais traitements qu'elle a infligés à mon père....
NANCY HUSTON, écrivain et musicienne

« Accueillir chaque enfant comme une personne unique, établir avec lui une relation de confiance réciproque et lui permettre ainsi de découvrir, de déployer et de mettre en valeur ses capacités et ses potentialités, voilà le rôle de l'école. C'est en tout cas ainsi que le conçoit le Mouvement international des écoles Waldorf qui rejoint, ce faisant, la réflexion et l'action que l'Unesco mène en matière d'éducation. »
Federico Mayor, ancien directeur général de l'Unesco



« J'apprends que les écoles Steiner sont menacées. Je constate que les méthodes pédagogiques qui y sont employées sont dans le droit fil des réflexions que j'essaie de diffuser par tous mes livres : la finalité du système éducatif est de métamorphoser un individu fait par la nature en une personne faite par la société. Cette métamorphose nécessite avant tout les rencontres : l'école est le lieu où l'on apprend l'art de la rencontre. Comment accepter que, par des tracasseries administratives ou par des accusations sans fondement, le magnifique élan apporté par les écoles Steiner soit mis en péril ?
J'appelle tous ceux qui sont passionnés par les problèmes de l'éducation à manifester leur soutien. »
Albert Jacquard, généticien


« Je crois profondément au bien fondé des méthodes éducatives mises en œuvre dans ces écoles et m'inquiète très vivement des suspicions dont elles peuvent être l'objet. Profondément attaché à l'Éducation nationale au sein de laquelle j'ai fait toute ma carrière, je ne vois que des avantages au maintien et à la défense du pluralisme scolaire qui, à mes yeux, ne doit en aucune manière être remis en cause. »
Jean-Marie Pelt, biologiste


« Je connais bien la pédagogie Steiner pour l'avoir étudiée au cours de mes recherches en ethnologie de l'éducation. Je la considère comme la plus complète et la plus équilibrée de celles qu'il m'a été donné de connaître. Ce serait une honte pour notre pays si elle venait à être menacée. »
Pierre Erny, ethnologue

« En tant que praticienne j'ai eu très souvent à m'occuper d'enfants qui étaient dans les écoles Steiner et je n'ai jamais eu le sentiment que ces enfants étaient manipulés. Les écoles Steiner ont le mérite d'apporter à certains enfants des choses qu'on ne trouve nulle part ailleurs. »
Dr Catherine Dolto (fille de la célèbre pédiâtre Françoise Dolto)


« Rares sont les lieux d'éducation où, au-delà de la transmission d'un savoir et d'un savoir faire, il est offert aux enfants un apprentissage ouvert au savoir être. J'imagine que le procès d'intention qui est fait actuellement aux écoles Steiner s'inscrit dans un des malentendus les plus fréquents pour tout ce qui touche à l'épanouissement de la personne. »
Jacques Salomé, écrivain

 « Toute forme d'expression a le droit absolu d'exister. L'école Steiner est une vraie ouverture d'esprit, une option fondamentale au système ... National de l'enseignement. Vive la différence qui fait de nous des citoyens moins ordinaires. »
Charlotte Rampling, actrice


« Si j'avais un enfant d'âge scolaire, je l'inscrirais dans une école Waldorf. »
Saul Bellow, Prix Nobel de littérature


« Les travaux de Rudolf Steiner en faveur des enfants apportent une contribution décisive au XXe siècle et méritent le soutien de tous ceux qui réfléchissent et aiment la liberté. »
Bruno Walter, chef d'orchestre

« Les Ecoles Steiner, de tout temps, ont cherché à donner des outils aux enfants pour qu'ils deviennent eux-même, pour qu'ils marchent dans leurs propres souliers et sur leur propre route, au lieu de devenir copie conforme, duplicata. Chaque oiseau chante comme son bec est fait, il me semble que la mission d'une école, c'est aider un enfant à devenir qui il est et non quelqu'un d'autre, est-ce utile qu'un enfant devienne un banal enfonceur de portes ouvertes, un suiveur ?

Si chaque enfant devenait lui même, le chômage n'existerait plus, on verrait apparaître une foule d'inventeurs nouveaux, de créateurs qui enrichiraient leur pays et le monde grâce à leur génie personnel.

"L'Ecole cathodique" (La télévision souvent dictatoriale au nom du pèse et du fisc et du saint bénéfice) ne met-elle pas déja en péril l'avènement des êtres originaux dont l'humanité a le plus besoin ?

L'univers est en expansion nous disent les savants pourquoi l'homme est-il en rétraction ?

Dans mon pays, il y a de plus en plus de contrôleurs et pour contrôler les contrôleurs, d'autres contrôleurs qui à leur tour devront être contrôlés par d'autres contrôleurs, il n'y a que dans le contrôle qu'il n'y a pas de chômage. Il n'y aura bientôt plus de travailleurs, il en restera peut-être un, contrôlé par tout un peuple, par tout un pays de contrôleurs. »
Tourinnes-La-Grosse le 10/06/01
Julos Beaucarne, chanteur, écrivain

samedi 12 novembre 2011

UN MAÎTRE INCONNU

Le 27 février 1861 naissait à Kraljevik ( au nord ouest de la Croatie actuelle) une personnalité remarquable dont l’apport universel demeure l'apanage d'une minorité d'individus.  Quand on prononce le nom de Rudolf Steiner, on s’expose généralement à deux sortes de comportement.  Le premier est le scepticisme teinté de paresse qui nous amène à nous enfermer dans un indécrottable matérialisme malgré la tentation de jeter un coup d’œil sur les milliers de témoignages circonstanciés qui attestent de la clairvoyance éveillée de ce philosophe, chercheur et savant.  Le second comportement est le rejet sans considération de toute possibilité de voir quoi que ce soit au-delà des impressions matérielles.  Il s’appuie sur l'orgueilleuse présomption que si nous ne percevons rien de plus que ce que nous offrent nos sens, personne d'autre ne peut être doté des facultés dites «suprasensibles» capables, grâce à un développement patient et systématique, d'y accéder.
Dans l’un et l’autre cas, on ne se donne même pas la peine d’examiner un tant soit peu l’un des trente livres écrits par Rudolf Steiner ou l'un des cycles de plus de six milles conférences qu'il a prononcées au bénéfice des personnes les plus diverses.  Et bien je vais tâcher de vous montrer en quelques «saviez-vous que…» qui était ce personnage singulier qui mérite votre attention.

Saviez-vous que Rudolf Steiner était autrichien et non allemand, qu’il naquit dans une famille modeste dont le père était télégraphiste au service des chemins de fer austro-hongrois ?
Saviez-vous que Rudolf Steiner fut inscrit à l’École supérieure d’Enseignement scientifique de Vienne, qu’il apprit seul le latin et le grec, qu’il donna ensuite des leçons particulières à ses confrères ne maîtrisant ni l’un ni l’autre ? Qu’avec les quelques deniers rassemblés grâce aux leçons privées, il acheta à 14 ans «La Critique de la Raison Pure» de Kant et y nota les objections majeures qu’il reprit plus tard dans sa thèse de doctorat en philosophie publiée sous le titre «Vérité et Science» et qui lui permit de contredire les fameux impératifs catégoriques de Kant ?

Saviez-vous que Rudolf Steiner fut appelé à Weimar à l’âge de 22 ans afin de commenter les œuvres scientifiques du grand Goëthe  dont son «Traité des Couleurs» et son  «Traité sur la Métamorphose des Plantes» dans le cadre de l’édition de ses œuvres complètes commandée par la Grande Duchesse Sophie?

Saviez-vous que né voyant et se trouvant  citoyen de deux mondes, le visible et l’invisible, il s’abstint volontairement d’en faire état avant l’âge de 42 ans et d’être en mesure de démontrer qu’il maîtrisait  les connaissances générales de toutes les disciplines scientifiques de son époque ?  Que lors de ses études supérieures, il profita de la possibilité d’assister en auditeur libre aux leçons des personnalités dominantes de son époque en philosophie, en médecine, en physique ?

Saviez-vous que Rudolf Steiner donna des leçons particulières aux étudiants se préparant au doctorat, qu’il fut aussi précepteur dans une famille  ( les Spetch) fortunée de Vienne dont l'un des deux garçons souffrait d'une maladie grave et incurable ?  Qu'il entreprit avec ce garçon un travail de rattrapage et lui permit d'entrée au lycée puis à l'université ou il compléta avec succès des études de médecine générale ?  Qu'il dut assumer seul les frais de ses études contrairement aux exigences de l'époque ?  Qu’il se contenta souvent d’un peu de soupe, de pain et de lait comme repas du soir, ses parents étant trop pauvres pour lui offrir davantage ?  Que n’ayant aucun moyen de se déplacer pour se rendre à ses cours, il devait marcher plusieurs kilomètres chaque jour et parfois dans un épais manteau de neige ?

Saviez-vous que Rudolf Steiner assuma la direction d’une revue consacrée à la littérature, qu’il rédigea maints articles témoignant d'une profondeur de vue exceptionnelle sur les sujets les plus divers ?  Qu’il fréquenta l’aristocratie, les grands scientifiques de son époque qui l'invitaient à se joindre à eux au sein de salons que les intellectuels de haut rang de l'époque aimaient fréquentés ?  Qu’il fut invité durant trois années comme professeur dans le cadre de l’Université Populaire de Berlin mise sur pieds pour instruire les travailleurs qui le souhaitaient après leur lourde journée de travail quotidien ?  Qu’il fut si apprécié que, malgré une grande fatigue, les cours se poursuivaient souvent tard en soirée à la demande des ouvriers ?
Saviez-vous qu’il utilisa systématiquement sa clairvoyance à l’âge de 42 ans après avoir été touché par la grâce solennelle d’une rencontre dans le monde spirituel avec le Christ ?  Qu’il divulgua par des dizaines de conférences, une Christologie permettant d’inclure le karma comme notion essentielle à l’avancement de notre époque et pour une authentique compréhension de la Résurrection ?  Qu’il donna, une année avant sa mort, une somme de conférences imposantes – exigeant des capacités surhumaines selon ses proches collaborateurs -  portant sur plusieurs domaines à la fois et exigeant des connaissances spécialisées que seul un génie universel peut posséder ?

Saviez-vous qu’aujourd’hui encore, le mouvement anthroposophique,  refondu par ses soins à la Noël 1923 et dont il assuma la direction jusqu’à sa mort une année et demie plus tard,  exerce sur le monde actuel «une activité thérapeutique homéopathique» de grande qualité ?  Que les centaines d’exposés faits, grâce à sa clairvoyance,  sont aujourd’hui l’objet de recherches approfondies et permettent des découvertes de plus en plus nombreuses grâce aux chercheurs scientifiques à la tête de chacune des sections de l’Université du Goethéanum de Dornach en Suisse ? 
Saviez-vous que lorsque le drame de la vache folle éclata, on prétendit que Rudolf Steiner l’avait prédit ? Mais qu’en fait, il ne l’avait pas le moins du monde prédit, seulement il avait expliqué, lors d’une conférence donnée à des médecins que «si nous pouvions faire l’expérience de nourrir un troupeau de bœufs en leur donnant soudain des colombes, nous obtiendrions un troupeau de bœufs complètement fous.  Malgré la douceur des colombes, les bœufs deviendraient fous.»  Bien entendu sa clairvoyance lui permis d’avancer des certitudes sur le terrain de cette connaissance spécifique.  Et lorsque, par souci de réaliser encore davantage de profit, les producteurs bovins s'avisèrent de nourrir ces végétariens avec des farines animales, la catastrophe de la vache folle se produisit et sema la panique dans le monde.
Saviez-vous que si l’on emploie le mot «révélation» dans son sens premier et loin de toute mystique fumeuse, il est stupéfiant de constater que bon nombre de ce qu’on considère aujourd’hui comme des découvertes récentes, que ce soit en médecine, en physique ou même en astronomie ne font que confirmer ce que Steiner dévoilait avant l’heure, c’est-à-dire avant 1925 ?  Que c’est parce que ses connaissances scientifiques lui permettaient de toujours garantir l’objectivité de ses investigations clairvoyantes, lesquelles avait-il soutenu,  seraient toutes contrôlables un jour, que l’on peut dire de cette clairvoyance particulière qu’elle ne fut jamais de l’exaltation mystique, ni de l’extrapolation métaphysique ? 



Je pourrais étirer indéfiniment ce bref exposé en parlant de tous les bienfaits actuels qui ont résulté ou résulteront ultimement du travail de recherche de cet homme exceptionnel.  Mais la dernière chose qu’il faut que chacun sache est que ce niveau de clairvoyance est ouvert pour chacun d’entre nous grâce au cheminement intérieur dont il nous a tracé la voie dans son livre : «Comment atteindre des Connaissances des Mondes Supérieurs».   Quant aux  milliers de conférences accessibles aujourd’hui en français,  elles sont le gage imperturbable que nous sommes, quoi que nous en pensions et en sachions, guidés par de Hautes Hiérarchies Spirituelles vers la Liberté et l’Amour qui sont la grande mission de la planète bleue.  Les crises, les tensions de toutes sortes et les guerres actuelles sont la contrepartie de notre ignorance des lois d’airain qui existent dans le monde spirituel et elles se multiplieront dans l’avenir jusqu’à ce qu’un retournement s’opère dans l’humanité.  Car ici comme en haut existent des niveaux hiérarchiques qui nous placent en tant qu’humain au cœur d’un combat qu’il nous faut comprendre sous peine de souffrances perpétuelles.

Voilà pourquoi si VOUS SAVIEZ QUI ÉTAIT RUDOLF STEINER,  vous n’auriez de cesse de faire l’effort de côtoyer son œuvre afin de donner sa plénitude de sens à votre vie.

mardi 8 novembre 2011

POURQUOI J'AURAI TROIS BLOGS PERSONNELS

J'ai créé trois blogs afin d'y parler : 1. de mes voyages avec France QUE VOUS TROUVEREZ TOUJOURS À CETTE ADRESSE : cgendron2.blogspot.com

Mais aussi pour parler des voyages que l'esprit peut faire lorsqu'il conserve une certaine confiance dans la vie alliée à une intuition concernant l'avenir.  Tout cela concerne l'ANTHROPOSOPHIE DE RUDOLF STEINER.  Il faut distinguer l'Anthroposophie de la religion.  La religion est un système composé de règles et de dogmes imposés aux fidèles qui y appartiennent.  La spiritualité - et l'Anthroposophie appartient à ce volet - est une recherche indépendante de toute religion.  Ce qui semble être « des notions communes » vient du fait que l'homme possède d'autres corps que son corps physique seul.  Ces autres corps ont été relégués aux domaines de la philosophie dans l'antiquité et à celui de la parapsychologie dans nos sociétés modernes.  Peu de connaissances a résulté de ce dernier domaine en raison de l'acharnement de la science à nier tout caractère sérieux à ce qui relève de perceptions ou sensations autres que purement physiques.  Et pourtant plusieurs personnalités de premier ordre cultivent un réel intérêt pour ces connaissances rejetées à la marge.  Vous trouverez ce blog à cette adresse : cgendron.blogspot.com (attention il n'y a pas de chiffre après gendron contrairement aux deux autre blogs dont il est question ici.)



Un troisième blog traitera de ce qui m'apparaît le plus important de comprendre à l'heure actuelle, afin de bien saisir les enjeux de la période mouvementée que nous traversons. Il comportera donc un aspect philosophique et sociétal sans utiliser un jargon d'experts. Le langage coutumier de tous les jours suffira amplement pour exposer nos propos. Notre seul but : poser un regard lucide sur les mensonges de notre époque et leurs conséquences inévitables. Qu'on le veuille ou non, notre destin commun en ce début chaotique de troisième millénaire est d'être confronté au mal à travers les situations les plus diverses et les plus complexes.  Ce troisième blog possède aussi son adresse qui est : 
cgendron1.blogspot.com (le chiffre 1 s'ajoute tout de suite après gendron)



L'Anthroposophie de Rudolf Steiner apporte un éclairage incontournable pour saisir le sens du seuil devant lequel l'humanité se trouve et qu'elle doit franchir malgré les périls évidents qui la guettent. Et comme je l'ai souvent dit au cours de ma vie, le seul fait d'être incarné ici et maintenant suffit, pour affirmer sans crainte de se tromper, que nous sommes tous malades de notre manque de perspicacité à l'égard de ce monde spirituel pourtant bien réel mais invisible pour le regard matérialiste que nous posons sur le monde. Pire encore, les erreurs, les comportements douteux et les compromissions politiques des gens d'église ont fait se retourner contre eux beaucoup de croyants qui ont troqué leur «religion de façade» contre une consommation débridée d'appareils électroniques, de sports extrêmes, de musique assourdissante, d'activités incessantes et étourdissantes etc.. 


 Rien de cela ne peut satisfaire les vrais besoins de l'âme des hommes actuels et la course effrénée à l'argent que l'on peut dépenser à sa guise, de celui que l'on n'a pas mais que l'on peut emprunter sous toutes les formes offertes de crédits sont les symptômes éloquents d'un mal universel.



L'homme moderne est un Faust qui a accepté de signer un pacte avec le diable contre la possibilité de résoudre par la magie de la science tous ses problèmes.   Bien qu'ils puissent librement choisir de jouer les apprentis sorciers, cela ne peut durer que le bref temps d'une vie au bout de laquelle l'attendent d'amères déceptions.   Que nous le sachions ou pas, l'heure de régler nos comptes avec la partie subconsciente de nous-mêmes a sonné depuis plus de 100 ans déjà.  


Des tâtonnements de la psychanalyse et de la psychologie pour sonder les abîmes de l'âme humaine, seule l'Anthroposophie de Rudolf Steiner peut se décliner comme une réponse scientifique à la connaissance de l'esprit humain.  Car la partie subconsciente de l'âme est le théâtre d'un monde spirituel hiérarchisé où s'affrontent des esprits du bien et des esprits retardataires.  Le seuil qui nous sépare de ce monde a été franchi inconsciemment en 1879 selon R.Steiner.  Aujourd'hui une minorité d'êtres humains persévèrent à en devenir conscients grâce à une démarche structurée.  Nous ignorons le combat acharné que se livrent de hautes entités hiérarchiques derrière le voile de notre conscience.  Notre incapacité d'y percevoir nos alliés ouvrent aux entités spirituelles retardées la possibilité d'influencer notre vie ainsi que l'avenir de l'humanité.   


Les névroses,  les psychoses ainsi que toutes les maladies psychologiques qui frappent plusieurs personnes à un niveau ou un autre présentement sont l'expression d'un combat spirituel entre ces hiérarchies.  Voilà, sommairement défini, un aspect des choses que j'aimerais développer  sur ce blog, car il ne fait aucun doute dans mon esprit que Rudolf Steiner percevait avec une extrême lucidité ce combat et que sa mission fut de nous en révéler les dessous et surtout, de nous outiller afin que nous puissions conquérir notre liberté et nous défendre avec perspicacité.    Nous formulons le souhait de vous avoir comme visiteur sur ce site où nous essaierons d'éclaircir ces questions.   J'espère aussi que ce blog deviendra au fil du temps, une sorte de legs pour mes enfants, mes petits-enfants, ma famille en général et quelques-uns de mes amis.