samedi 17 décembre 2011

L'HISTOIRE DE LA NATIVITÉ

On a coutume de dire que l'humanité évolue lentement, imperceptiblement comme la nature extérieure semble nous le montrer. Plusieurs sont sceptiques à l'idée que des changementrs majeurs puissent survenir dans des délais très courts. Mais il y a, depuis 160 ans environ, une quantité impressionnante de bonds en avant accomplis par la science. La nature nous le montrait déjà car, pour ceux qui savent l'observer, le simple passage de la feuille à la fleur est une métamorphose grandiose. De même la chOn a coutume de dire que l'humanité évolue lentement, imperceptiblement comme la nature extérieure semble nous le montrer. Plusieurs sont sceptiques à l'idée que des changements majeurs puissent survenir dans des délais très courts. Mais il y a, depuis 160 ans environ, une quantité impressionnante de bonds en avant accomplis par la science. La nature nous le montrait déjà car, pour ceux qui savent l'observer, le simple passage de la feuille à la fleur est une métamorphose grandiose. De même la chenille tissant sa chrysalide d'où sortira un beau matin le papillon multicolore qui possède la légèreté et la consistance du rêve. Quel enfant n'est-il pas demeurer surpris et intrigué devant le résidu de couleurs pulvérisée entre ses doigts parce qu'il étreignait trop fort le papillon capturé ? Mais là où la nature agit avec sagesse, l'homme en raison de sa liberté agit par égoïsme.




LA VRAIE HISTOIRE DE LA NATIVITÉ.


Alors qu’aujourd’hui il ne reste plus qu’un simulacre de fête de la naissance de Jésus, où le père Noël, les cadeaux, les illuminations de toutes sortes et une machine publicitaire bien rodée ont remplacé la crèche sous le sapin illuminé de quelques bougies, la messe de minuit avec la chorale et l’intensité du recueillement suscitée, j’aimerais vous raconter la vraie histoire de la naissance des deux enfants Jésus. 


Cette histoire vous paraîtra moins déraisonnable, si vous faites taire un instant vos préjugés.  Elle est le fruit de la clairvoyance de Rudolf Steiner, ce philosophe autrichien à la fois  scientifique et clairvoyant dont les six milles conférences comportent une Christologie renouvelant entièrement le Christianisme.


À plusieurs reprises Steiner a mis en garde l’humanité contre ce qu’il appelait «la fable convenue de l’histoire» dont les exégètes contrefont le cours à l’aide de raisonnements intellectuels empreints de matérialisme et impuissants à rendre compte des faits cachés qui ne se révèlent qu’à une clairvoyance alliée à un esprit scientifique apte à en contrôler rigoureusement l’expression. Certains penseront qu’il s’agit d’une autre fable issue d’une imagination fertile.  Il suffit de taire ses préjugés et de laisser retentir le message en chacun de nous pour trancher.  Il suffit aussi d’ouvrir les yeux et de saisir les contradictions qui ont fini par rapetisser le christianisme à une peau de chagrin.


Les évangiles de Saint-Matthieu et de Saint-Luc mettent en scène deux enfants Jésus issus de deux lignées différentes.  Saint-Matthieu nous parle du Jésus de Salomon et Saint-Luc du Jésus de Nathan.


Nous trouvons dans le Jésus de Saint-Matthieu de la lignée royale de Salomon, la réincarnation du plus grand initié de la Perse antique : Zoroastre.  Les rois de l’Orient qui pratiquaient une science des astres teintée de clairvoyance atavique savaient que Zoroastre allait se réincarner et connaissait le signe céleste annonçant cet événement.  C’est pourquoi, ils se mirent en route vers Bethléem dès qu’ils en aperçurent le signe  dans le ciel sous la forme de la naissance d’une étoile particulièrement brillante; c’était là une connaissance précise laissée par Zoroastre lui-même et que les mages de l’Orient avaient conservé scrupuleusement.  Ils se rendirent donc dans cette ville, trouvèrent l’enfant et la maison «royale» et non une étable,  lui rendirent hommage  en lui offrant l’or, l’encens et la myrrhe comme signe de sa sagesse, de sa conscience évoluée et de son rang élevé.


Pendant cette même période naquit dans une humble étable de Bethléem le Jésus issu de la lignée de Nathan.  Celui-ci provenait d’un autre couple,  car il était commun à cette époque que les hommes et les femmes se nomment Joseph et Marie.  Ce dernier couple était membre d’une petite secte de thérapeutes très respectés que l’on appelait les Esséniens.  Ils vivaient en marge de la société et pratiquaient un dénuement et ascétisme rigoureux.  Lors de cette naissance «essénienne», ce furent de simples bergers gardant leur troupeau dans les champs entourant l’étable qui reçurent la visite des Anges annonçant la naissance, ce qui les conduisit à venir humblement s’agenouiller devant la crèche.  Cet enfant de Jésus de Nathan ne s’était jamais incarné auparavant.  Il constituait une part du premier Adam, non touché par le péché originel, et mise de côté par la sagesse créatrice des Hiérarchies Spirituelles.  Ces Hiérarchies avaient conservé une partie de l'âme vierge d'Adam avant le début de l'évolution humaine sur Terre. Ceci afin de rendre possible l'incarnation du Christ, une Haute Entité spirituelle du rang des Exultiaï dans un corps physique d'homme.



Les deux couples de mariés - Marie et Joseph - élevèrent leur enfant sans connaître l’existence l’un de l’autre.  L’enfant Jésus issu de la lignée royale de Salomon(Saint-Matthieu) et réincarnation de Zoroastre se montra très précoce dans l’expression d’une sagesse qui émerveillait ses parents.  Mais il était de constitution fragile et souvent malade. 


Quant à l’enfant Jésus de Nathan (Saint-Luc), il était vigoureux mais très introverti et ne montrait guère de talent particulier.  Ce n’est qu’à l’âge de douze ans, lorsque les deux familles montèrent à Jérusalem pour le recensement que l’enfant Jésus de Nathan, jusque là «très normal», fit soudainement preuve d’une connaissance et d’une sagesse qui stupéfia et intrigua fortement les grands prêtres du temple.  Au même moment où cette «sagesse spontanée» descendait sur lui, l’enfant Jésus (de Salomon) doté d’un éveil de conscience exceptionnel mais de santé fragile décédait et son corps de lumière (que l’on appelle en ésotérisme le corps astral) pénétra celui du Jésus de Nathan qui fut immédiatement empli d'une sagesse que personne ne lui connaissait auparavant. 


Peu de temps après l’événement du temple, Marie de la lignée de Nathan mourut de sorte que le Jésus de la lignée de Nathan devint orphelin.  Et le Joseph qui était rattaché à la lignée de Salomon mourut également de sorte que Marie (de Salomon) fut recueillie avec ses six enfants et vint habiter chez le Joseph de la lignée de Nathan.   Ceci permet de comprendre les quelques allusions aux frères et soeurs de Jésus des évangiles alors qu'autrement l'exégèse en est réduit à une pure spéculation à ce sujet.  Quant on dit béatement que les voies de Dieu sont impénétrables, on ne fait que témoigner d’une ignorance face au rôle clef des Hiérarchies Spirituelles qui président à la destinée de l’humanité.  Cette ignorance était admissible à une époque où la foi éclipsait toutes connaissances.  Mais aujourd'hui la foi doit s'imprégner de la capacité de «connaître spirituellement», une capacité latente en chacun de nous et qui doit remplacer « la foi du charbonnier» qui a prédominé jusqu'ici.   Ne pas le comprendre revient à s'exposer à l'angoisse insupportable du doute face à l'exceptionnelle évolution de la science matérialiste.  Seule une science de l'esprit peut faire obstacle à cette inévitable conséquence de l'évolution du monde moderne.


Bien d’autres événements extraordinaires survinrent mais que nous ne pouvons relater ici car ce n’est pas notre propos.  Cependant ils permettent de comprendre pleinement d’autres passages énigmatiques des évangiles qui sinon demeureraient à jamais l’objet de stériles spéculations.


Le trop bref compte-rendu de ces événements permet d’approcher un peu la densité des mystères du  christianisme dont les origines remontent longtemps avant la naissance du Christ.  Le Christ descendit dans le corps du Jésus de Nathan à l’âge de trente ans lors du baptême dans le Jourdain.  Tous les secrets de la sagesse des mystères antiques non reconnus par l'histoire en raison du secret qui les entouraient peuvent être aujourd’hui redécouverts grâce à Rudolf Steiner et à la méthode d’initiation qu’il nous a léguée.  Certes, peu nombreux sont ceux qui ont franchi le portail sacré de ces connaissances, mais quelques-uns y sont parvenus et leur apport est inestimable.


La gnose la plus pure dont l’Église a perdu les clefs raconte l’histoire de cette descente progressive de l’Entité Christique à travers les éons pour venir accomplir un sacrifice auquel jamais les dieux n’avaient été soumis : celui de naître et de mourir dans un corps de chair.  Il est juste de croire que le Christ a habité le corps de Jésus.  Mais cela s’est effectuée bien autrement que nous le raconte la fable convenue de l’histoire commentée et reformulée par des exégètes qui n’y comprenaient plus rien.


Claude Gendron

Bibliographie :

Évangile selon Saint-Matthieu 2, versets 1 à 12

Évangile selon Saint-Luc, 2, versets 1 à 20

L’Évangile selon Luc, éditions Triades, Bâle, dix conférences du 15 au 26 septembre 1909 par R. Steiner.

L’Évangile selon Matthieu, éditions Triades, huit conférences du 1er au 12 septembre 1910 par R. Steiner.

Le Mystère des deux enfants Jésus, éditions anthroposophiques romandes, douze conférences du 11 octobre au 26 décembre 1909 par R. Steiner.

De Jésus au Christ, éditions Triades, dix conférences du 5 au 10 octobre 1911 par R. Steiner.


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Nous sommes quelques-uns à penser que 2012 sera la continuation d'un processus de changements majeurs touchant plusieurs secteurs de notre vie : économique, culturel, politique et social. N'avons-nous pas en occident atteint un tournant qui nous fait aspirer inconsciemment à des changements dans tous les domaines ? Ne ressentons-nous pas que la vie n'a de valeur pour l'humanité que si elle a un sens qui s'incarne dans des pensées vraies, justes, belles redonnant courage, confiance et espoir ? Ne voyons-nous pas que le monde actuel est prisonnier de cycles stérilisants où les crises succèdent aux crises de plus en plus rapidement ? Qui dira ce qu'il faut faire, sinon nous-même une fois réveillé de notre torpeur ?


Nous vous souhaitons de dépasser ce seuil d'engourdissement qui durcit les coeurs, étourdit les esprits et s'insensibilise devant l'accroissement sans précédent de toutes les détresses humaines : matérielle, psychologique, spirituelle. Jadis les dieux ont parlé aux hommes mais les hommes ne les ont pas reçus , ne les ont pas compris ou l'ont fait en dormant. Depuis lors, les dieux se taisent, car ils attendent que nous consentions l'effort d'un premier pas libre dans leur direction. Et je ne crois pas que nous nous trompions beaucoup en affirmant qu'ils attendront ce premier pas jusqu'à ce que l'humanité dite civilisée s'y applique, dut-elle périr de son incurie et de son égoïsme.


Comme c'est Noël, j'aimerais vous parler de la nativité dans laquelle je crois et que j'ai tâché d'abréger au maximum. Puisse-t-elle vous apporter quelques réconforts et vous inspirer quelques réflexions redonnant foi et espoir dans l'avenir.
ésidu de couleurs pulvérisée entre ses doigts parce qu'il étreignait trop fort le papillon capturé entre ses doigts ? Mais là où la nature agit avec sagesse, l'homme en raison de sa liberté agit par égoïsme.



Nous sommes quelques-uns à penser que 2012 sera la continuation d'un processus de changements majeurs touchant plusieurs secteurs de notre vie : économique, culturel, politique et social. N'avons-nous pas en occident atteint un tournant qui nous fait aspirer inconsciemment à des changements dans tous les domaines ? Ne ressentons-nous pas que la vie n'a de valeur pour l'humanité que si elle a un sens qui s'incarne dans des pensées vraies, justes, belles redonnant courage, confiance et espoir ? Ne voyons-nous pas que le monde actuel est prisonnier de cycles stérilisants où les crises succèdent aux crises de plus en plus rapidement ? Qui dira ce qu'il faut faire, sinon nous-même une fois réveillé de notre torpeur ?




Nous vous souhaitons de dépasser ce seuil d'engourdissement qui durcit les coeurs, étourdit les esprits et s'insensibilise devant l'accroissement sans précédent de toutes les détresses humaines : matérielle, psychologique, spirituelle. Jadis les dieux ont parlé aux hommes mais les hommes ne les ont pas reçus , ne les ont pas compris ou l'ont fait en dormant. Depuis lors, les dieux se taisent, car ils attendent que nous consentions l'effort d'un premier pas libre dans leur direction. Et je ne crois pas que nous nous trompions beaucoup en affirmant qu'ils attendront ce premier pas jusqu'à ce que l'humanité dite civilisée s'y applique, dut-elle périr de son incurie et de son égoïsme.




Comme c'est Noël, j'aimerais vous parler de la nativité dans laquelle je crois et que j'ai tâché d'abréger au maximum. Puisse-t-elle vous apporter quelques réconforts et vous inspirer quelques réflexions redonnant foi et espoir dans l'avenir.